Opérateur interne de transport, Façonéo accompagne la Métropole Aix-Marseille-Provence dans la mise en œuvre de l’Agenda de le la Mobilité en s’inscrivant dans la transition énergétique de sa flotte de véhicules.

En 2020, Façonéo a ainsi investi et acquis en propre 11 autocars GNV pour le transport interurbain du réseau de transport public du Pays d’Aubagne et de l’Étoile. Ces autocars viennent compléter la flotte de dix autobus standard GNV hybrides, mis à disposition par la Métropole en 2020.

L’ensemble de ces véhicules Gaz Naturel pour Véhicule (GNV) viennent en remplacement de bus et de cars gasoil classiques.

Le Gaz Naturel pour Véhicule, une énergie peu polluante

Le gaz naturel est une énergie primaire composée à plus de 95 % du plus simple des hydrocarbures : le méthane. Issu de la décomposition de matière organique, le gaz naturel est extrait de réserves souterraines.  Plus léger que l’air, le méthane se disperse rapidement dans l’atmosphère en cas de fuite. Il n’y a donc pas de risque de création de flaque inflammable.

Le Gaz Naturel pour Véhicule (GNV) présente des avantages environnementaux par rapport au diesel, notamment des émissions réduites de polluants (particules et oxyde d’azote).

En effet, la combustion du gaz naturel ne produit ni oxyde de soufre, ni plomb, ni poussières et peu d’oxydes d’azote. De tous les hydrocarbures, le gaz naturel est celui qui dégage à la combustion le moins de monoxyde de carbone. Il n’émet ni fumées noires, ni odeurs.

Le GNV est stocké à haute pression dans des réservoirs spécifiques à des pressions allant de 200 à 300 bars.

Dans sa version renouvelable, le GNV est produit localement à partir de déchets fermentescibles, on parle alors de biométhane (BioGNV).

Le BioGNV, un carburant 100 % renouvelable

Le BioGNV se distingue du GNV par son origine puisqu’il est produit par des déchets organiques locaux. 100 % renouvelable, le BioGNV offre une mobilité décarbonée et une maîtrise de l’empreinte carbone des transports. La valorisation des matières organiques de 7 000 habitants permet de faire circuler un bus au BioGNV pendant un an.

C’est un carburant encore plus respectueux de l’environnement, qui n’émet que très peu de CO2 et réduit l’empreinte carbone des transports.

Il permet de réduire de 95 % le niveau de particules fines et de 50 % celui d’oxydes d’azote (NOx) par rapport à la norme actuelle Euro VI (Source Iveco).

Il émet également 25 % de CO2 en moins par rapport à l’essence.

Le GNV préserve également la santé et la qualité de vie des habitants : les véhicules utilisant cette énergie sont inodores et peu bruyants. La réduction des émissions sonores est de 50% (Source Iveco).

Son utilisation contribue à atteindre l’objectif de 10 % d’Énergie Renouvelable dans les transports, porté par la Directive 2009-2028/CE. L’ADEME, quant à elle, prévoit 45 % de gaz carburant dans les transports d’ici 2 050.

Enfin, le GNV est un carburant performant, 30 à 50 % moins cher que le diesel.

Le GNV hybride, économie et confort

L’hybridation électrique permet d’alimenter l’ensemble du réseau de bord du véhicule, et ce gratuitement du fait de la gestion intelligente de l’énergie stockée dans le module de supercondensateurs tout au long des trajets.
Le moteur se coupe et redémarre automatiquement aux arrêts de bus, feux rouges… offrant ainsi un meilleur confort de conduite, et un environnement sonore urbain amélioré.